Vous trouvez ci-après quelques informations concernant cette maladie si vous avez un coup de coeur pour un chat FIV, qui comme les autres, devrait avoir droit à une vie heureuse.
Le syndrome d’immunodéficience acquise du chat (ou FIV) est une maladie virale. Celle-ci correspond à l’équivalent du SIDA de l’homme. Il n’y a aucune transmission possible du chat à l’homme, ni du chat à aucune autre espèce animale. Le virus n’atteint que les chats.
Le virus pouvant être latent pendant de nombreuses années, il est possible de vivre sereinement avec un chat porteur de cette maladie. N’hésitez pas à lui offrir une vaccination complète pour prévenir les maladies extérieures, ainsi qu’une nourriture saine qui aidera son corps à mieux se défendre.
Vous n’avez pas d’autres chatsVous ne devriez pas hésiter à adopter un chat FIV. Vous devez seulement prendre un compte deux éléments :
A partir du moment où l’animal développe la maladie et devient immunodéprimé, son état peut se dégrader rapidement. Il faut le savoir et y être préparé. La perte d’un animal est toujours très douloureuse.
Le risque de contamination d’autres chats
Si vous savez que votre chat est F.I.V., il est de votre devoir d’adopter une attitude responsable face aux risques de contamination.
Il n’existe pas de vaccins, ni de traitements pour éradiquer le virus FIV, le seul moyen de limiter sa propagation est d’éviter les contacts entre chats sains et malades. A vous de déterminer si votre chat peut ou non contaminer ses congénères en prenant le soleil dans votre jardin… Sachant que le virus vit seulement 10 minutes à l’air libre.
Il est primordial de faire castrer votre chat et stériliser votre chatte pour éviter les bagarres, les fugues, les rapports sexuels et les naissances, qui sont autant de risque de contamination.
Si vous avez d’autres chats
Si vous avez déjà un ou des chats et que vous envisagez d’adopter un chat FIV, vous devez le faire en toute connaissance de cause concernant les risques et les modes de contamination.
Les risques de la cohabitation pacifique
La transmission de la maladie par contacts fréquents et répétés en dehors de morsures, lors de léchage mutuel ou de "nez à nez", est théoriquement possible bien qu’on ne puisse pas connaitre le pourcentage de risque que court un chat sain à cohabiter avec un chat porteur du virus.
Nota Bene : le virus est très fragile dans le milieu extérieur : il y survit quelques dizaines de minutes maximum. La contamination des lieux (par des objets, par le sol) est donc presque impossible.